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Que faut-il faire face à l’incurie ? Notre guide complet

De nos jours, il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui souffrent d’incurie. Ce comportement peut être très problématique pour l’entourage, le voisinage ainsi que pour la santé de la personne souffrant de ce trouble. Comment se caractérise l’incurie ? Quelles sont les répercussions ? Comment aider ces personnes ? Autant d’informations que nous traiterons dans cet article pour aider cette catégorie de la population qui est de plus en plus grandissante.

Introduction de la maladie

Malheureusement, c’est une pathologie qui touche des personnes de notre société de toute classe sociale et de tout âge. C’est un comportement bien connu par les services médicaux de par sa fréquence. Il est aussi parlé de syndrome de Diogène dans certaines circonstances. Celui-ci dépend du secteur de la psychiatrie. Ce problème est très mal vu par les personnes qui la constatent, des incompréhensions, un dégoût et une répulsion peuvent en découler. La personne touchée sera considérée comme asociale et repoussante, ce qui l’incite à persévérer encore plus dans son isolement. Tout d’abord, cherchons à comprendre ce syndrome, comment il se caractérise, les causes et enfin comment aider les personnes qui en souffrent.

Qu’est ce que l’incurie ?

L’incurie est le fait qu’une personne ne prenne pas ou très peu soin d’elle, de son environnement et de son entourage. Pour elle, il n’est pas important et elle ne comprend pas pourquoi il est nécessaire de prendre soin de son hygiène, de son apparence et de la propreté de sa maison. Elle ne cherchera pas non plus à avoir recours à des médicaments ou à des soins pour sa santé. Son cadre de vie tel que son habitat est négligé sur le plan de l’hygiène. La personne ne considérera pas les conséquences nocives que son comportement engendre pour elle et pour son entourage (famille, voisins, amis). Cette situation est très dangereuse.
Ce comportement est le signe de problèmes psychiatriques tels que la démence chez les personnes âgées, de la dépression, de la schizophrénie ou encore des troubles obsessionnels compulsifs. Elle peut aussi être due à un éthylisme chronique.
Malgré le fait qu’elle soit consciente de leur état psychique, les personnes atteintes ne veulent pas voir cela comme étant un problème. Elles refusent toute aide et toute prise en charge pour effectuer un diagnostic.
La plupart du temps, ces personnes sont touchées à cause de leur isolement social, elles vivent seules à leur domicile. Il est aussi possible que des personnes souffrant d’un trouble mental les inciter à ne plus se soucier de leur hygiène et de s’exclure de la société.

Le syndrome de l’incurie dans le logement

Cela se traduit par un manque de soin consacré à l’hygiène dans le logement de l’individu en questions. On retrouve un rapport spécial que la personne porte vers les objets. Ce syndrome se caractérise par l’entassement de toutes sortes de choses, on appelle ce trouble la syllogomanie ou encore le “collectionnisme” morbide. La plupart du temps, c’est une accumulation compulsive et excessive d’objets qui ne possède que très peu de valeur et qui sont inutiles. Les personnes sont ensuite incapables de s’en séparer malgré le fait que cet entassement limite leur espace de vie. Certaines pièces de l’habitat ne peuvent plus être utilisées, dans certains cas les entrées et sorties du logement sont inutilisables.

Dans la plupart des cas, les déchets sont aussi cumulés dans l’habitation. Les poubelles au fil du temps dégagent des odeurs fortes qui sont additionnées avec des excréments d’animaux s’il y en a. L’environnement devient insalubre et très dangereux pour ses habitants et le voisinage. Dans ces circonstances, le nettoyage s’annonce long et contraignant.

Le logement peut atteindre un stade d’insalubrité sans qu’il y ait obligatoirement un entassement de déchets et d’objets. Dans cette situation, il s’agira d’un manque très prononcé de nettoyage qui s’est accumulé au fil des années. La présence d’animaux domestiques n’arrange pas les circonstances d’autant plus s’ils sont nombreux et totalement livrés à eux même. Ils effectueront leur besoin un peu partout dans l’habitation.

Cette hygiène aux plus bas favorise l’apparition et le développement d’organisme qui engendre des allergies ou des intoxications. L’apparition de champignons, bactéries et moisissures sont aussi à prévoir. Finalement, des nuisibles tels que des rats, des souris, des blattes et des cafards risquent de proliférer. Ce dernier aspect est source importante de maladies et l’occupant peut être sujet à une mort prématurée.

Bien sûr, l’incurie corporelle en découle. La personne laisse à l’abandon les soins qu’elle devrait apporter à son hygiène. Elle ne prend plus le temps de changer de vêtements, de se laver et de s’entretenir. Des nuisibles comme les puces, les punaises, ou encore les poux font leur apparition sur leur corps.

Les conséquences de l’incurie

Après un diagnostic approfondi qui est réalisé par des spécialistes et des psychiatres, les conséquences sur la personne malade sont définies. Voici quelques-unes d’entre elle :

  • Ce sera tout d’abord des conséquences sur la santé du patient avec des risques d’infections sévères, des carences alimentaires, traitement médical qui n’a pas été suivi, etc.
  • Une perte totale de la notion du temps. La personne oublie le point de départ du syndrome qu’y a pu être déclenché par un trouble psychiatrique, la perte d’un emploi, un burn-out, le décès d’un proche, un choc émotionnel, etc.
  • Le désir d’exclusion sociale. La personne peut vouloir s’isoler et arrêter tout lien social avec l’extérieur et manifester du mépris pour ses proches. Il refusera ainsi toute aide proposée et toute intrusion dans sa vie privée. Ne se considérant pas comme quelqu’un de malade, il coupe tout lien avec les soins médicaux. La personne n’aura plus du tout de contact humain.
  • L’entourage constate que la personne touchée nie la réalité de son état et ne se sent pas du tout honteuse de sa condition de vie.
  • Sa souffrance psychique se traduit par un handicap qui lui donne le sentiment d’être encore plus exclue par la société.
  • Son comportement fait d’elle l’objet d’un rejet total et d’une mise à l’écart des autres. La personne finit par s’enfoncer de plus en plus dans son syndrome.

De plus en plus de cas en France

Le recensement exact de cette pathologie ne peut aboutir du fait que les malades font illusion auprès de leur proche. Il pourrait cependant être envisageable que les cas soient aux alentours de 10 à 15 pourcent de la population française. Ce chiffre est en forte augmentation au vu de l’isolement causé par l’épidémie qui touche le monde actuellement. De plus, beaucoup de personnes âgées sont isolées en campagne. Le voisinage ne se rend certainement pas compte de la situation si l’extérieur n’est pas impacté.

De nos jours, il y a aussi de plus en plus de personnes qui sont sujet à des troubles mentaux. Cela est dû à l’accroissement de problèmes sur le plan économique et de la santé qui est mise en danger avec l’apparition de virus et de maladie grave. Les jeunes sont de plus en plus touchés par ces difficultés qui les poussent petit à petit à s’isoler. Des événements difficiles qui surgissent dans la vie de manière plus fréquente et prononcée sont aussi un des facteurs majeurs. Les personnes arrivent à un stade où elles ne peuvent s’adapter à ces situations et se retrouvent submergées. Les troubles peuvent apparaître progressivement, il sera important de les déceler le plus rapidement possible et de ne pas les minimiser. On peut très facilement les cacher derrière des crises d’adolescence, échec scolaire, échec social, échec amoureux. La consommation accrue de drogue et d’alcool peut amener à une dépendance. Celle-ci se caractérise par un mal-être et aboutit la plupart du temps à des troubles psychiques. Malheureusement, ces personnes en viennent à délaisser leur hygiène corporelle et celle de leur logement. L’incurie fait son apparition et ils vivent en marge de la société sur le plan social.

Les solutions face à cette pathologie

Il est important de venir en aide à ces personnes qui se retrouvent en danger dans cette situation d’insalubrité. Divers champs d’action doivent être mis en place sur les points suivants : le logement, le social, les droits et la santé. Les personnes touchées par cette pathologie nécessitent que l’on intervienne dans leur domicile. Un nettoyage en profondeur est nécessaire pour réparer les dégâts de plusieurs années de dommage.

Les professionnels de santé ainsi que la famille et les proches ne pourront effectuer le constat de ce trouble qu’en rendant une visite à leur lieu de domicile. Cependant, ils ne pourront pas l’obliger à effectuer les changements nécessaires si elle n’est pas encline à le faire. Dans ce cas, la seule solution sera de signaler la situation à la mairie ou à la préfecture. L’intervention d’un psychiatre permettra d’évaluer le degré de maladie et fera hospitaliser la personne dans un établissement approprié à son syndrome.

Pour ce qui concerne les droits sociaux de la personne, le psychiatre peut demander à un employé social d’accompagner le patient. Cette démarche permet de réaliser une mesure de protection des majeurs pour qu’ils puissent continuer de vivre dans leur logement. La plupart du temps, cette solution peut être mise en place.

Toutefois, avant de procéder à une autorisation concernant le retour dans le logement, il sera nécessaire de le rendre salubre. Ce sera au maire ou au préfet de prendre des mesures adaptées pour la remise en état de l’habitation pour qu’il soit de nouveau viable et sain. Un nettoyage est donc mis en place. Cette tâche d’une grande ampleur demande de respecter un protocole méticuleux. Seule une entreprise spécialisée pourra intervenir dans ce contexte. Différentes étapes permettront d’aboutir à la restauration du logement.

Voici les cinq étapes prévues dans le protocole :

  • En premier lieu, une phase de tri est effectuée ce qui permet de garder les papiers personnels de la personne. Les affaires du patient telles que les vêtements ou certains objets qui sont à conserver sont mis de côté.
  • On rentre ensuite dans la deuxième étape avec le débarras des détritus, poubelles, encombrants et autres objets inutiles. En fonction de l’ampleur des évacuations, les entreprises ont recours à des bennes.
  • Dans la troisième étape vient la remise en état du logement. Pour cela, un décrassage et un nettoyage sont effectués en profondeur (sol, mur, plafond, vitres, plinthes, les prises, etc).
  • Par la suite, une désinfection est effectuée avec l’élimination des nuisibles (rats, blattes, etc) et un nettoyage final vient clôturer cette étape.
  • Si des détériorations importantes sont constatées suite aux moisissures par exemple, des travaux de rénovation sont réalisés (enduit, peinture, parquet, etc).

Afin de justifier de l’efficacité de l’intervention, après chaque étape de nettoyage, la société qui intervient prend des photos et vidéos. Ce qui permet par la suite de réaliser un suivi par les intervenants sociaux pour que le logement reste dans cet état de salubrité. Il est important de faire en sorte que la personne ne renouvelle pas la situation passée.

Pourquoi faire appel à une entreprise

On comprend facilement que ce nettoyage extrême demande une grande vigilance en ce qui concerne la sécurité des intervenants. Des dispositions doivent être prises pour ne pas suivre les insalubrités et endommager sa santé lors du nettoyage. Pour cela, les sociétés spécialisées pour ces cas de figure disposent d’un matériel adapté. Par exemple des combinaisons prévues à cet effet, des gants et surtout un système de filtre respiratoire adapté à la situation. Des particules dangereuses peuvent être inhalées par les voies respiratoires surtout pendant la manipulation. Des produits spécifiques pour le nettoyage, le récurage et la désinfection sont accessibles par ces professionnels pour obtenir un résultat efficace et rapide. Par exemple, plusieurs solutions de désinfection sont mises en œuvre en fonction du degré d’insalubrité. Voici les trois méthodes :

  • Désinfection avec l’application de produit professionnel de haute qualité
  • Désinfection par brumisation ou par thermo nébulisation
  • Désinfection par fumigation (une fumée est diffusée dans tout le logement pour assainir les murs, les sols, les revêtements et l’air ambiant)

Tous ces dispositifs demandent une qualification spécifique et des mesures de sécurité que seules les entreprises dédiées peuvent mettre en œuvre. De plus, ces personnes connaissent très bien les actions à effectuer de part leur expérience en fonction de chaque problème rencontré dans l’incurie. Si des dégradations importantes sont constatées, ils conseilleront quant à des travaux nécessaires pour une remise en état optimal. Le logement étant salubre et sûr d’un point de vue sanitaire, des artisans pourront intervenir librement en toute sécurité. Cela peut concerner principalement des travaux de finition. La refonte complète ou partielle des revêtements au sol qui ne peuvent être récupérés (moquette, parquet, etc). Les murs qui sont profondément endommagés par les moisissures. Il faudra dans ce cas prévoir de casser certaines structures et reconstruire des parois en placo. On finit ensuite par de l’enduit et de la peinture. Parfois, certains mobiliers ne peuvent être récupérés à la suite du nettoyage. Il faudra donc prévoir l’achat de nouveaux meubles.

Toutes ces interventions sont donc primordiales pour contrer cette incurie du logement. Il sera possible d’obtenir un devis à la suite d’une évaluation par un professionnel. En fonction de la gravité, les délais de travaux peuvent aller de un jour jusqu’à plus ou moins une semaine seulement pour le nettoyage. Le personnel requis peut monter jusqu’à une dizaine de personnes pour que la tâche soit moins longue. À chaque intervention, les entreprises proposent de réaliser un dossier numérique sur les changements apportés au logement. Celui-ci pourra être utilisé par les accompagnateurs sociaux pour le suivi du patient sujet à l’incurie. Les entreprises garantissent souvent une intervention sur toute la France, pas besoin d’en avoir une près de chez vous.

Ne pas rechuter

Cette pathologie n’est pas une maladie anodine, il faudra donc veiller à ce que la personne en question ne rechute pas une fois retourné dans son logement. La prise de conscience peut être longue et une aide doit être poursuivie après interventions. Bien entendu, la personne devra suivre les traitements médicaux que son spécialiste lui a transmis. Ce n’est pas une maladie à sous-estimer, malheureusement les patients doivent combattre constamment pour ne pas rechuter dans leurs travers. Dans certains cas, cette découverte s’effectue de longues années après le début des premiers symptômes. La vie de l’occupant doit être totalement modifiée. Le suivi s’annonce une bonne option. Des équipes spécialisées sont prévues à cet effet pour collaborer avec les thérapeutes et faciliter le dialogue avec le patient. Ce spécialiste est là principalement pour mettre en confiance la personne touchée par l’incurie et l’aider sur le plan psychologique. Ce suivi à moyen et long terme permet que la personne réintègre son logement sans rechuter de nouveau dans ces travers. Régulièrement, des visites seront effectuées pour soutenir et épauler le patient pour qu’il retrouve une vie normale. Ce soutien, qui est apporté par des personnes formées et expérimentées, permet des résultats positifs.

Cependant, dans certaines circonstances graves, le placement dans un centre spécialisé sera le seul recours. Le suivi doit être effectué continuellement car le patient est gravement touché sur le plan psychologique. Des centres médico-sociaux tels que les ehpad ou les foyers de logement sont des structures adaptées dans cette situation. Radical mais indispensable pour le bien-être du malade ainsi que pour le voisinage et l’entourage.

Il n’est pas rare lorsque l’incurie est décelée rapidement par la famille que celle-ci décide d’intervenir par elle-même. C’est très souvent par souci de discrétion qu’elle l’effectue. Cependant, elle constate rapidement leur impuissance, au fil du temps la famille se tourne vers les organismes spécialisés a cet effet. Leur temps et leur énergie ne suffisent pas à régler la situation convenablement et celle-ci prend de l’ampleur. De plus, elle ne possède pas les connaissances nécessaires pour réellement aider le membre de leur famille qui est touché. De nombreux témoignages le prouvent et déclarent qu’il faut impérativement se faire aider par des professionnels de santé et de nettoyage. C’est un choix difficile à prendre, mais plus le patient est pris en charge rapidement, plus tôt le suivi d’un traitement pourra être prodigué.

On conclut cet article par le constat que cette pathologie n’est pas du tout anodine et qu’il faut agir le plus rapidement possible. Les membres de la famille doivent impérativement contacter des organismes de nettoyage et de santé spécialisés. La santé du patient en dépend ainsi que celle du voisinage. Les dispositions prises seront spécifiques et adaptées en fonction des dégâts matériels et de la condition psychologique de la personne.

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